Le futur de l’aviation électrique

Dans 30 ou 40 ans, comment aura évolué l’aviation électrique ? Le futur de l’aviation électrique s’écrit dès maintenant. Pour l’instant, les projets sont à l’état de maquette. Cependant la liste de clients refusant de prendre l’avion s’allonge de jour en jour. Le mouvement parti de Suède en 2019 gagne peu à peu le reste de l’Europe. Par conséquent, la fabrication d’avions plus écologiques pourrait avoir lieu plus vite que prévu.

La vision de Airbus

Selon Jean Botti, directeur de l’innovation chez Airbus Group, le futur de l’aviation électrique sera un avion hybride-électrique de 90 places. Il permettra une réduction du bruit de 65 % ainsi qu’une réduction des émissions de CO2 de 75 %.

L’E – Fan X

Airbus fonde de grands espoirs sur ce type d’avion équipé d’un réacteur électrique sur les quatre que compte l’appareil.

Pour cela, il s’est inspiré des travaux d’un premier prototype appelé l’E-Fan. Ce projet comprenant ce prototype de taille modeste a été abandonné il y a quelques années.

Cependant à cause de la crise financière découlant de la Covid 19, le fabricant européen vient également de stopper net le projet E-Fan X.

Airbus souhaite toutefois en retirer les données techniques afin de mieux aborder le virage écologique. Le géant européen nous promet ainsi une approche encore « plus audacieuse » pour le futur de l’aviation électrique.

Le futur de l’aviation électrique : la propulsion répartie selon l’ONERA

L’ONERA est l’Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales. C’est le principal centre de recherches et d’innovations français du secteur aéronautique, spatial et défense. C’est une institution ancienne puisqu’elle date de 1946.

Cet organisme travaille sur la propulsion répartie. Ce projet consiste à faire voler l’avion à l’aide de trente à quarante petites hélices électriques situées sur les ailes.

Un projet d’avion équipé de 4 à 6 places

L’avantage de cette technologie est de maîtriser l’écoulement de l’air sur la voilure de l’appareil.

Ainsi, on pilotera mieux cet avion en l’air. Le niveau de bruit baissera et la sécurité sera également améliorée car la panne d’une hélice pourra être facilement gérée et compensée par les nombreuses autres.

L’Union Européenne finance le projet qui consiste à développer l’aviation du futur grâce à des vols autonomes. Plus besoin d »être pilote.

Claude Le Tallec chef du projet PPLANE à l’ONERA

L’avion autonome sera piloté intégralement depuis un centre de contrôle.

Rampe de lancement de l’avion électrique du futur imaginé par l’ONERA

La rampe électro magnétique permet la réduction de l’empreinte au sol. Elle sera opérationnelle pour le décollage mais aussi pour l’atterrissage.

La question du coût. Selon son concepteur le coût ne devrait pas dépasser le prix…d’un billet de TGV. Cela dit, la vue du ciel sera plus belle ! Des coûts abordables c’est aussi ça le futur de l’aviation électrique.

Conclusion

Ainsi, le futur de l’aviation électrique se dessine avec des aéronefs de taille plus modeste. Dans les années 2000, on imaginait encore des avions toujours plus grands. Des gros porteurs géants à l’image même de la mondialisation galopante. Ces projets ont connu un coup d’arrêt bien avant la crise du Corona virus.

A noter que l’Airbus A 380 avait un rayon d’action absolument phénoménal de… 15 400 km ! Présentant cette prouesse technique et un grand confort, il était très apprécié de ses passagers. Il n’a finalement pas trouvé assez de compagnies aériennes intéressées.

Enfin, son concurrent Boeing connaîtra la même infortune avec son 777.

Est-ce le glas de la mondialisation ?

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